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Tachahoud : un plier de la prière à mémoriser

Chaque jour, les musulmans accomplissent cinq prières qu’Allah a rendues obligatoires. Le tachahoud fait partie des piliers de la salât. Il s’agit notamment d’une formule prononcée par le fidèle lorsqu’il se trouve à genou face à la qibla. Elle revêt un sens important et comporte l’attestation de foi, qu’on appelle aussi la chahada.

La signification et le moment du Tachahoud

Ce rituel intervient à deux moments distincts de la prière. Le premier Tachahoud se pratique après la deuxième unité de prière, il fait partis des obligations, tandis que le second, considéré comme un pillier par l’ensemble des madhab, prend place après la dernière rakaat, juste avant les salutations finales. Cette distinction entre les deux Tachahoud reflète leur importance respective dans la prière.

Sa pratique s’accompagne d’une gestuelle précise et significative. Le fidèle, dans une position assise, pointe l’index de sa main droite vers la qibla. Cette gestuelle n’est pas anecdotique. Elle symbolise l’unicité d’Allah et accompagne la récitation des formules sacrées. Le regard doit se porter sur ce doigt levé, dans un mouvement subtil qui, selon cheikh Al Albani, doit être à peine perceptible.

Différents types de Tachahoud selon la Sounnah

Le messager d’Allah, paix et bénédiction sur lui, nous a transmis plusieurs versions authentiques du Tachahoud, chacune rapportée par différents compagnons. La version la plus répandue est celle qui a été transmise par Ibn Mas’oud et rapportée par Al Boukhari.

Ces formules, bien qu’elles présentent des variations mineures dans leur composition, partagent toutes un fond commun fondamental : la reconnaissance de la souveraineté d’Allah, les salutations au prophète Muhammad et l’attestation du Tawhid et de la mission prophétique de Muhammad. Chaque version du Tachahoud apporte ses nuances tout en préservant l’essence du message.

La transcription phonétique de cette formule

La beauté du Tachahoud se manifeste particulièrement à travers ses adhkar, transmis avec précision à travers les générations. Parmi les versions les plus authentiques, celle rapportée par Al Boukhari d’après Ibn Mas’oud est la plus répandue. En voici la transcription phonétique pour faciliter son apprentissage :

At-tahiyyatoulillah, wa as-salawatou wa tayyibat, assalamou ‘alayka ayyouha nabiyyou wa rahmatoullahi wa barakatouh, assalamou ‘alayna wa ‘ala ‘ibadillahi assalihin, ashhadou an la ilaha illallah wa ashhadou anna mouhammadan ‘abdouhou wa rasoulouh.

Cette formule exprime avec éloquence la soumission à Allah et les salutations au messager d’Allah. Elle affirme aussi les principes fondamentaux de la croyance islamique.

Une autre version particulièrement significative est celle rapportée par Muslim d’après Abou Moussa al Ach’ari. Sa transcription phonétique se présente ainsi :

At-tahiyyatou, at-tayyibatou, as-salawatou lillah, assalamou ‘alayka ayyouha nabiyyou wa rahmatoullahi wa barakatouh, assalamou ‘alayna wa ‘ala ‘ibadillahi assalihin, ashhadou an la ilaha illallah wahdahou la charika lah, wa ashhadou anna mouhammadan ‘abdouhou wa rasoulouh.

La subtilité du second Tachahoud

Pour le second Tachahoud, les fidèles ajoutent la salat ibrahimiyyah. Il s’agit d’une formule par laquelle on prie sur le prophète Muhammad et sa famille. On prie également sur le prophète Ibrahim. Cette invocation spéciale est la meilleure manière de prier sur le prophète ﷺ.

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